LEROY
Les vrais miracles font peu de bruit (Antoine de Saint-Exupéry) On m'avait dit que tu avais vécu ici depuis 1996 à peu près...le 15. décembre 2000 tu es venu pour vivre à mes côtés, tu avais décidé d'abandonner ta vie de solitude en dehors. Tu as trouvé ton bonheur on dit...tu étais un matou si timide et angoissé...oui je crois que tu as trouvé un petit paradis ici...sans perdre ta liberté mais bien protégé et bien nourri...et c'était très très bien...
Je suis heureuse que tu m'as donné ta confiance...tu étais heureux de trouver un bercail longtemps cherché...tu étais toujours silencieux et prudent...tu n'etais pas comme les autres...tu étais un vrai roi...modeste et si beau et doux...mon appartement et ma terrasse étaient le point de départ pour tes aventures...tu as tellement aimé la nature...le vent..le soleil...la chaleur..le silence...et souvent tu étais couché près de moi...mon bras sur ton petit ventre...oh comment tu as aimé comme ça...et aussi quand tu étais sur la terrace sur le dos...et tu as aimé ma main en caressant ton ventre...
Le 17. Mai on a trouvé dans ton petit ventre un tumeur...longtemps caché de ton corps...comme seulement les corps de chats sont capable de faire...trop tard...trop grand...trop méchant...ton petit coeur s'arrêtait de battre pendant la nuit...
Et j'attends toujours que tu rentres quand je suis sur notre terrace...t'apercevoir...avec tes jambes si longs et gracieux...ton démarche si unique et élégant...comme si rien ne peut te déranger...sublime et mignon à la fois...tes poils noirs de velours...ta moustache si blanche et belle...ta bavette liliale et magnifique...
Tu vas nous manquer...mon petit prince...
Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'à un exemplaire dans les millions et les millions d'étoiles, ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit: "Ma fleur est là quelque part..." (Antoine de Saint-Exupéry) LEROY décédé pendant la nuit du 17. MAI au 18. MAI 2007 trop jeune innocent...
Savoir se contenter de ce que l'on a, c'est être riche (Lao Zi) Comme un ange en passant... À la tombée de la nuit Toutes les ombres viennent sans bruit Dans ce crépuscule je suis toute seule En cherchant un peu de chaleur Un réchauffement pour face et coeur En ce solitude voulu Monde extérieur exclu Le passé me prend tout imprévu Tendre tristesse... Comme un ange qui passe sans vitesse Réveillée à moitié Je vois des scènes oubliées La présence se mélange avec le passé Parfois inséparable en jouant des jeux incroyables Comme la chaleur qui s'enfuit L'amour se perd dans l'oubli Tout cela me hante brusquement Douce mélancholie... Comme un ange qui passe sans faire de bruit Je ferme mes yeux Et je sais que tout cela finit Trop vite perdu Comme un ange parti à première vue... Il était trop joli Quand le vent l'emmenait Il était si joli Je n'oublierai jamais (AB)
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